Quand l’histoire essentialiste de la douleur révèle l’agnotologie de genre de la médecine

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in Chronique féministe – 40 ans de féminisme- N° 129-130, octobre 2022, p. 73-76

19€ à commander à l’Université des femmes (Bruxelles): https://www.universitedesfemmes.be/se-documenter/revue-chronique-feministe/product/451-40-ans-de-feminisme

Citation: Palmieri, J. (2022). Quand l’histoire essentialiste de la douleur révèle l’agnotologie de genre de la médecine, Chronique féministe – 40 ans de féminisme, 73-76.

Extrait

« Finalement, la médecine différencie banalement les sexes selon l’« essence » féminine ou masculine, la biologie ou la physiologie (ce qui est inné et immuable), ce qui les abstrait du contexte social, de l’éducation, de la culture, de l’histoire, … (ce qui est acquis et transformable). Cette « culture » renvoie à l’appropriation du corps des femmes en tant que seul outil de reproduction sexuelle. Elle respecte les préceptes de l’essentialisme, philosophie pour laquelle le « dépassement de la domination » entend s’appuyer sur la différence des sexes, pour mettre en avant « l’apport du féminin propre aux femmes ». Les inégalités et la hiérarchisation des pathologies sont par voie de conséquence consolidées. »

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