Le 8 juin 2019, en marge des festivités liées à la Saint-Hubert, fête des chasseurs, et trois ans après sa pose sur les murs d’un bâtiment public à Néoules dans le Var, la plaque donnant lecture de la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » de Olympe de Gouges était détruite.
Le maire avait alors aussitôt commandé sa réplique. La chose fut faite en septembre ! Puis, l’épidémie du Covid-19 et ses différents épisodes avaient tôt fait de la refaire disparaître. Le mur demeura désespérément vide de mars 2020 à mars 2022…
Aujourd’hui, les engagements de la commune se confirment. Chapeau! La lithographie de la version originale de la déclaration a été remplacée par celle plus institutionnelle de l’Assemblée nationale. Pourquoi pas? Force est toutefois de constater que cette plaque, à quelques centimètres de celle plus connue de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, restée intacte, a connu des épopées pour le moins incongrues. L’égalité femmes/hommes est décidément à l’ordre du jour des luttes au quotidien. Sa veille continue de sérieusement s’imposer en ville comme en milieu rural, quoiqu’en laissent penser les points de vue des candidat·es à l’approche des élections présidentielles.
Joelle Palmieri
1er avril 2022